Publié:15Décembre 2023
Impliqué à 100 % dans sa mission basket, à la tête d’une équipe d’Aulnoye-Aymeries qui performe cette saison en L2 féminine, Mickaël Petipa trouve le temps de développer en parallèle un projet extra-sportif qui lui tient à cœur. Le concept, mariant karaoké, quiz et fléchettes, ouvre bientôt à Valenciennes.
Mickaël Petipa s’est lancé à fond dans l’aventure Divertybox, dont l’ouverture est prévue le 27 décembre, à Valenciennes. (PHOTO PIERRE ROUANET – VDNPQR
Par Sébastien Chédozeau)
Les journées de Mickaël Petipa, ces derniers temps, se sont considérablement allongées. Elles commencent à 8 heures et se terminent rarement avant 23 heures.
Le coach de la L2 d’Aulnoye-Aymeries (depuis 2017) ne s’en plaint pas, il a fait le choix de mener une double vie en se lançant dans l’aventure de l’entreprenariat, avec l’un de ses proches, Nicolas Blanchard, qu’il considère comme son grand frère. « Je le côtoie depuis que je suis tout petit, on avait envie de créer quelque chose ensemble et en plus, on est très complémentaires. » L’un est carré, du genre organisé quand l’autre est à son aise dans le relationnel.
Un jour, la femme de Nicolas Blanchard est rentrée enthousiaste d’une soirée karaoké qu’elle venait de passer à Lille avec des copines. Mais quand même contrariée d’avoir dû l’écourter à cause du trajet. « Le projet est parti de là, on a fait une étude de marché, on a trouvé la cellule (commerciale) qui correspond bien (au bout du passage de l’Arsenal, à Valenciennes). »
Divertybox, dont l’ouverture est prévue le 27 décembre, mariera finalement les concepts : karaoké, quiz, blindtest, fléchettes. « Une offre multigénérationnelle qui peut plaire à tout le monde. »
« L’année dernière, j’aurais explosé en vol »
Les deux associés ont profité de leur été pour « mettre le bleu de chauffe » : « On voulait surtout tout goupiller pour que, quand ça démarre, on ne soit pas dans le rush. » Six salariés ont été embauchés ; « c’est un établissement qui doit tourner quasi sans nous ».
À la tête d’une équipe de basket qui carbure au super en Ligue 2 féminine, Mickaël Petipa n’a pas diminué auprès d’elle son… investissement quotidien : deux séances le lundi, deux le mardi, une le mercredi, deux le jeudi, deux le vendredi, une dernière le samedi, le matin du match. Sans compter tout le travail préparatoire, moins visible mais autant chronophage.
« L’année dernière, j’aurais explosé en vol », glisse le coach, dont l’équipe était alors plus compliquée à manager. Cette saison, « les filles me donnent envie de me lever tous les matins et de faire entraînement. Le groupe est sain, travailleur, plaisant. »
Le club poursuit parallèlement sa mue vers une meilleure structuration. Olivier Hirsch est arrivé pour gérer toute la section amateur, « ça se professionnalise à tous les étages, la semaine est plus facile à organiser et la qualité du travail s’en ressent ». On dirait bien que les planètes s’alignent.
https://www.lavoixdunord.fr/1409410/article/2023-12-15/la-double-vie-de-mickael-petipa-coach-de-basket-et-createur-d-entreprise?fbclid=IwAR1M8e9K_fvPSYyuLTG2Tjb_tq3Io-uUD6DHpNU4UpJgKSL5y0CfBlSfs7Q